
On se console
des mots qui buttent
on reste en affût
à la lisère
de nos rêveries
on retourne
les phrases sur elles mêmes
jusqu’au lieu
où jaillissent
les anciennes prières
dont on a perdu la langue
et pourtant familières
On se console
des mots qui buttent
on reste en affût
à la lisère
de nos rêveries
on retourne
les phrases sur elles mêmes
jusqu’au lieu
où jaillissent
les anciennes prières
dont on a perdu la langue
et pourtant familières