
Tu ouvres l’œil
à la mesure du monde
tu fais taire
les langues du malheur
tu te déprends des tentacules
de la colère
tu abouches ton corps
au monde en suspens
le fil du pas
ouvre en paysage
ce qui s’était refermé
Tu ouvres l’œil
à la mesure du monde
tu fais taire
les langues du malheur
tu te déprends des tentacules
de la colère
tu abouches ton corps
au monde en suspens
le fil du pas
ouvre en paysage
ce qui s’était refermé